Nous avons tou(te)s vécu des situations qui nous ont interrogé.e.s quant à la transposition de nos valeurs ou de celles d’autres personnes, en actes.
Nous pourrions aisément citer en exemples des positionnements de personnages publics : politiques, célébrités, sportif(ve)s… Ce sont les plus visibles. Néanmoins, à bien y regarder, ces situations sont légion dans dans notre vie quotidienne.
Ce terme ne vous parle pas…?
Pourtant, nous avons tou(te)s déjà été confronté.e.s à un défaut de congruence, parfois si heurtant, qu’il en deviendrait irritant, voire révoltant pour celui ou celle qui s’en aperçoit.
Vous ne visualisez pas…?
Il vous est certainement déjà arrivé(e) de direou de penser, face à une situation : « Ok. Donc avec lui ou elle, c’est faites ce que je dis mais pas ce que je fais… »
Vous voyez où je veux en venir…?
Exemple de défaut de congruence : Un.e sportif(ve) porte le brassard de capitaine et conserve systématiquement la balle durant les matchs… Même lorsque d’autres joueur(se)s de son équipe ont des opportunités de marquer. Puis, ce/cette même capitaine, soulevant le trophée de la victoire, vante et félicite l’action collective.
… Défaut de congruence !
Autre exemple : Un.e Patron(ne) de réseau social promeut sa plateforme web et ses bienfaits. Il/elle tire d’importants profits. Dans le même temps, il/elle interdit à ses enfants l’accès à sa plateforme, et proscrit même la présence de la télévision, voire du web chez lui/elle. …Défaut de congruence !
On pourrait définir la congruence de diverses manières.
Une approche simplifiée serait : « Croire ce que l’on dit, exprimer ce que l’on ressent et faire ce que l’on pense… »
Ou encore : « la congruence revient à chercher une certaine cohérence entre nos ressentis et nos pensées, nos paroles et nos actes ».

Faire preuve de congruence dans nos relations humaines concourt à diminuer une certaine imprévisibilité dans notre approche de l’autre, dans notre lecture de nos interlocuteur(rice)s. Ainsi les accueillons-nous avec plus de sérénité, voire, avec confiance.
Être congruent.e, c’est faire preuve d’empathie et d’auto-empathie. « C ‘est le chemin vers l’authenticité : être soi-même, sans faux-semblant, sans tricherie, en mettant en concordance ce que nous vivons à l’intérieur et ce que nous exprimons vers l’extérieur, avec un sentiment d’unité. » Gordon Crossings. En somme, la congruence conduit à s’affirmer dans le respect de soi et de l’autre.
Alors, en cette période de grandes incertitudes, faire preuve de congruence ne serait-il pas un outil indiqué de rapprochement entre pair.e.s ? Une de ces soft skills indispensable à la co-construction, à la transcendance de l’intelligence collective ?
Pour ma part, le choix est fait. Je questionne régulièrement mes inclinaisons, mes engagements… Ce n’est pas toujours évident… mais ça allège. J’ai choisi d’intégrer une certaine légèreté à ma vie en y intégrant une lisibilité de mes valeurs, de mes actions… par la congruence.
Et vous ? Qu’en est-il pour vous ? Intégrez-vous la congruence à votre, à notre chemin de vie de plus en plus sujet à l’incertitude ?
Pour aller plus loin : https://www.gordon-crossings.com/congruence-et-leadership/
https://www.leblogdesrapportshumains.fr/la-congruence/